mardi 21 juillet 2009

09-06-29 La fin d'un long voyage...

Nous sommes passés prendre nos sacs a dos a l'hotel et avons marché jusqu'à la gare de bus toute proche. Mais le vendeur refusant de nous vendre un billet de bus pour l'aéroport (il prétextait qu'avec les bouchons de circulation, nous risquions d'etre en retard alors que notre vol était 4 heures plus tard!), nous avons marché jusqu'à une station de métro aérien. Apres un changement, nous avons sauté dans le train pour express pour l'aéroport.

Finalement, c'est avec pres de 3 heures d'avance que nous sommes arrivés a l'aéroport. Nous avons enregistré nos sacs. Le vol pour Séoul n'étant pas plein, le chef d'escale nous a donné une rangée de 4 sieges pour nous 2. Cela serait certainement aidant pour dormir un peu. Puis nous avons passé le temps dans cet aéroport reconnu internationalement et maintes fois primé pour la qualité de ses installations. Cependant, alors que nous pensions nous retrouver dans un de ces méga-aéroports modernes a l'achalandage indicible, nous étions certes dans un aéroport moderne, mais de taille tres respectable et surtout tres calme au niveau du nombre de départs et arrivées.

A 23h45 précises, notre avion s'ébranlait. Notre long voyage de retour venait de commencer. Le vol se passa comme un charme (malgré le fait que nous étions dans un A330 et que je ne pouvais m'empecher d'avoir une pensée pour ce qui s'était passé 4 semaines auparavant au dessus de l'Atlantique). A 7h30, apres plus de 7 heures de vol, nous atterrissions a Séoul.

Durant les 3 heures que durait l'escale, nous nous sommes promenés dans ce superbe et immense aéroport ''Incheon''. Nombre de boutiques hors-taxes proposent bien évidemment toute la panoplie des articles les plus luxueux, mais surtout des ateliers offrent gratuitement aux passager de s'initier a certains arts coréens. Pour nous, ce fut la confection de ''chaussettes coréennes'', petits bouts de carton en forme de chaussette que l'on recouvre de papier crépon collé. Une fois séchées, on passe une cordelette dans un trou que l'on perce en leur extrémité et on obtient une jolie décoration que l'on peut utiliser comme porte-clés ou comme décoration pour téléphone cellulaire. Simple, mais tellement efficace pour faire passer le temps.

Puis nous avons rejoint notre vol suivant. Notre Boeing 747 était plein a craquer. Une fois l'avion rempli de passagers et de fret, nous nous sommes dirigés en bout de piste. Le commandant de bord a mis la pleine puissance et le mastodonte s'est élancé pour décoller. Durant les 13.5 heures suivantes, nous avons filé a 950 km/h et a 10000 metres d'altitude. Nous nous sommes alors consacrés a une succession d'activités tel que manger, dormir, boire, regarder des films et jouer a des jeux. Soudain, l'avion ralentit, piqua légerement du nez et le pilote nous annonça notre arrivée prochaine. Quelques instants plus tard, nous survolions New-York. Manathan était a nos pieds. Nous avons fait une grande boucle au dessus de l'Atlantique, puis le commandant a fait un dernier droit serré a basse altitude pour aligner notre avion sur la piste de JFK. Les roues touchaient la piste. Par le fait meme, nous allions respirer l'air nord-américain tout juste 10 mois ½ apres avoir quitté ce continent, le 18 aout 2008.

Une fois débarqués, nous sommes passés a travers le processus normal d'immigration (sans encombres) puis avons changé de terminal pour prendre notre dernier avion qui nous ferait boucler la boucle. Un court trajet en métro aérien et nous y étions. Il était intéressant de retrouver l'ambiance feutrée et un peu aseptisée des aéroports américains avec leurs longs corridors recouverts de tapis, leur enchainement de ''fast-food'' et leurs terminaux tres linéaires. Apres avoir attendu que note avion arrive (!), nous avons enfin embarqué dans cette navette ''american eagle'' a destination de Montréal la magnifique. Étant en retard sur l'horaire prévu, la tour nous a fait passer devant tous les avions en file d'attente pour le décollage et nous avons mis les gaz sans demander notre reste. Plus qu'une heure et demie et notre voyage serait bel et bien terminé. Pendant que le pilote slalommait entre les gigantesques cumulonimbus parsemés sur note route, nous revions a notre voyage sans vraiment réaliser que la fin était imminente. Un peu comme il nous a fallu quelques jours a réaliser qu'il commençait 10 mois et demie auparavant.

En passant au dessus du lac Champlain et de Plattsburgh, nous avons amorcé notre descente. Le temps s'est découvert, comme pour nous souhaiter la bienvenue au pays. Le fleuve Saint-Laurent Montréal brillait de tous ses feux. Au loin, Montréal se découpait sur l'horizon. Une derniere boucle sur le Lac Saint-Louis pour perdre de l'altitude et nous nous mettions en alignement sur la piste de l'aéroport Pierre Eliott Trudeau. La piste s'est rapprochée et nous avons pris une grande respiration juste avant que les roues ne touchent le sol. Un peu comme dans un film ou le héro va se retrouver la tete sous l'eau et que l'on prend une derniere bouffée d'oxygene avec lui... car on ne sait jamais combien de temps ça va durer. Dans notre cas, le crissement des roues sur le tarmac signait la fin d'une longue aventure. L'avion a rejoint le terminal et nous avons passé l'immigration canadienne.

L'agente sembla étonnée de voir que nous étions partis depuis si longtemps. Elle devait etre nouvellement affectée a ce poste car des gens qui partent longtemps... ''y'en a plein''! Enfin, apres avoir récupéré nos sacs sur le caroussel, la derniere étape était de franchir les douanes canadiennes. Avec les remarques de l'agente de l'immigration et la collection de tampons exotiques qui décoraient notre passeport, nous étions certains de devoir passer un moment a la fouille. Mais a notre grande surprise, l'agente des douanes a pris notre formulaire de déclaration a jeté un oeil dessus et nos a lancé un ''bonne journée'' aussi stoique que celui de votre boulangere qui vous salue quand vous entrez dans son magasin pour y acheter une baguette. Les portes automatiques se sont ouvertes. En arriere s'ámassaient de nombreuses personnes qui étaient venues chercher un parent, un ami, un client, un proche. Pour nous accueillir, c'est Stéphanie qui était la. Quelle agréable sensation que de se retrouver apres si longtemps. On s'est serrés, puis nous avons rejoint Gary qui était dans l'auto. On a mis nos sacs dans le coffre et avons pris l'autoroute en direction de la rive sud. Cette fois-ci, nous venions de boucler la boucle. Pour de vrai. Alors que la route défilait et que nous retrouvions des endroits si familiers, un étrange sentiment nous habitait. Un mélange de nostalgie d'avoir terminé un voyage aussi unique et de confort a pouvoir enfin nous poser pour nous retourner et commencer a digérer ce que nous avions avalé durant autant de temps. Mais rapidement, une certitude a pris le dessus de ce ''melting-pot'' d'émotions: finalement, on est pas si tristes que ça de revenir chez nous... on est tellement bien ici.

Nous avions remis les pieds sur ce continent ou nous avons choisi de nous établir il y a quelques années. 5 ans pour Sylvie. Bientôt 11 pour moi. Il nous faudrait désormais composer avec une corde de plus a notre arc. Ou plutot une expérience de plus a notre vie. C'est pourquoi il allait nous falloir un certain temps avant de vraiment réintégrer notre mode de vie antérieur (si c'est vraiment ce que nous voulons) et a intégrer tranquillement ce condensé de vie que nous avons traversé durant les derniers mois. Mais ce sera la l'occasion d'un dernier post d'ici a quelques semaines dans lequel nous vous raconterons notre réintégration dans le mode de vie nord-américain. Avec nos joies. Nos peines. Nos réalisations. Et tres certainement quelques désillusions..

A suivre...

mercredi 8 juillet 2009

09-06-25 Kuala Lumpur


A 20h15, nous sautions dans un taxi pour rejoinde la gare de bus qui se trouvait un peu loin. Notre bus partait a 21h00. Prévoyants, nous sommes arrivés a 20h30. Alors que nous attendions, un nombre impressionnant d'autobus (dont plusieurs regagnaient KL) se succédait, paraissant tous plus confortables les uns que les autres. Une employée me rassura en me disant que le notre (le No 104) n'était pas encore arrivé et qu'elle nous aviserait une fois qu'il serait la. Mais a 21h00, toujours rien. 21h15. 21h30. 21h45. Toujours pas plus d'autobus No 104. A 22h00, un autobus du genre ''bus municipal'' pénétra dans la gare de bus. En avant, on avait griffoné ''104'' sur une feuille de papier. Ça ne se pouvait pas! Autant vous dire que jai senti monter en moi une énorme colere émanant de la sensation d'avoir été trompé. Il était hors de question que nous rejoignons KL dans un tel véhicule. Voyant que j'étais plutot inquiet, un superviseur de la compagnie m'expliqua que ce véhicule nous conduirait simplement a environ 50 kilometres d'ici, ou nous allions monter dans notre ''vrai'' bus qui arrivait d'une autre ville. Un peu rassuré (mais pas completement car l'histoire sentait mauvais!), nous avons embarqué dans notre ''navette''. Une heure plus tard, nous nous immobilisions sur le stationnement mal éclairé d'un arret de bus de village. Dehors, tout était sombre. Mais pire que ça, il n'y avait pas le moindre autobus a l'horizon. Apres etre restés ainsi 15 minutes, nous sommes finalement desendus pour apprendre que l'autre bus arriverait ''dans 10 minutes''. Le temps en Malaisie devant etre flexible, c'est pres d'une heure plus tard que nous avons enfin vu arriver un autobus digne de ce nom. Nous avons mis nos sacs dans la soute et avons pris place dans ce qui serait bien plus confortable pour passer une nuit sur la route.

A 6h00 du matin, le chauffeur alluma les lumieres. Dehors, le jour se levait. Le décor était noyé dans une brume matinale: nous arrivions a KL. Apres etre descendus dans la grande gare routiere ou régnait déjà une activité importante, nous avons longé de grands boulevards pour rejoindre une station de métro aérien. Quelques arrets plus tard, nous étions a la gare centrale pour mettre nos sacs en consigne. En effet, en fin de journée, il était prévu que nous retrouvions Constance (croisée quelques semaines plus tot a Banaue, aux Philippines) qui habitait a environ 40 kilometres au nord de la ville. Notre plan était donc le suivant: visiter la ville durant la journée et prendre le train en fin d'apres-midi pour Rawang ou Constance nous accueuillerait pour la nuit. Apres avoir enfermé nos sacs a dos dans les grandes consignes métalliques, nous avons donc pris le métro pour notre premiere visite de KL: les célebres tours ''Petronas'' (du nom de la compagnie petroliere nationale malaisienne). Ce sont 2 tours jumelles de plus de 450 metres de haut (88 étages) qui ont la particularité d'etre reliées l'une a l'autre a la hauteur du 42e étage. Cette passerelle (le ''skybridge'') fait office de point de vue pour les visiteurs. Cependant, le nombre de ces derniers étant limité a environ 1300 par jour, il faut arriver relativement tot le matin pour avoir a chance d'obtenir un laisser-passer pour atteindre ce ''42e ciel''. A 7h15, nous arrivions a l'entrée des mastondontes de béton et d'acier. Rapidement, nous avons rejoints l'entrée des visiteurs. La, quelques dizaines de personnes étaient déjà arrivées. Nous nous sommes assis nous aussi en lisant le journal afin de faire passer le temps. Mais rapidement, la foule se mit a grossir et il ne fut pas long que plusieurs centaines de personnes se retouvent en arriere de nous. Vers 8h30, le grand rideau métallique se leva et l'assignation des horaires pu commencer. Par chance, nous avons eu des acces pour 9h15. Apres avoir visité une salle d'exposition relatant la construction des tours (leur hauteur, leur ''design'', leur emplacement, leur paratonnerre, etc.), on appela les visiteurs pours 9h15. Nous avons embarqué dans un ascenseur et quelques secondes plus tard, les portes s'ouvraient. Nous étions déjà arrivés au 42e étage. Nous avons embarqué sur la passerelle d'ou nous avions une vue plutot impressionnante sur la ville. KL s'étend bien plus a l'horizontale qu'a la verticale. La taille moyenne de ses batiments est relativement faible, ce qui tranche avec des villes comme Hong-Kong ou Shangai. Une des raisons de ce ''manque'' de gratte-ciels est que la Malaisie est un pays jeune, toujours sur la voie de l'acces a la modernité qu'elle n'a commmencé a vouloir atteindre que récemment. Les tours ''Petronas'' sont le symbole visuel de cette volonté de développement. Elles ont été érigées dans les années 90 alors que le gouvernement malaisien exprimait clairement sa volonté de faire de la Malaisie un pays ''développé'' d'ici a 2020. Et a voir la rigueur avec laquelle il semble suivre sa feuille de route, il y a fort a parier qu'il atteindra cet objectif de fort belle maniere, un des éléments facilitants se trouvant dans le sous-le sol malaisien sous la forme d'importantes réserves pétrolieres qui permettent de remplir les caisses de l'état de précieux capitaux.

La visite fut chronométrée. Apres 10 minutes a prendre des photos, nous avons été rappelés vers l'ascenseur car un autre groupe allait prendre notre place. Nous avons repris l'ascenseur en direction inverse et a 9h45, nous étions sortis de la visite. Plutot efficace. En repassant devant le guichet d'entrée, un petit écriteau mentionnait ''plus de billets pour les visites''. On ne rigole pas avec les quotas!

Au pied des tours se trouve le plus moderne et le pus prestigieux des centres d'achat de la ville. N'ayant pas encore déjeuné, nous avons donc rejoint l'aire alimentaire pour avaler de quoi tenir debout pour le reste de la journée. A notre grande surprise, nous avons eu droit a des tarifs plutot occidentaux... un peu comme pour nous reformater a la société de consommation que nous allions retrouver dans quelques jours au Canada. Décidément, partout dans le monde, l'argent est Roi!
Ensuite, nous avons flané dans les allées pour découvrir que les magasins sont ici les meme que partout ailleurs: ''Sony Store'', ''GAP'', ''Banana Republic'', ''The Body Shop'', ''l'Occitane'', etc. Et que les prix pratiqués sont les memes ue chez nous! Bref. Vers midi, nous avons pris un plat a emporter et nous sommes allés nous installer a l'extérieur des tours, sur le parvis ou dansaient de somptueuses fontaines. Apres avoir fait le tour du parc qui les entouraient, nous avons rejoint le centre des expositions tout proche. A l'intérieur, une exposition était consacrée aux produits malaisiens. Puisqu'elle était ouverte a tous, nous avons défilé dans les allées ou nous avons découvert une partie du savoir-faire du pays: des autos, des produits alimentaires, du loisir, des vetements, des produits électroniques. Bref, la Malaisie est bel et bien sur la voie du développement.

L'apres-midi filant a grands pas, il nous fallait rejoindre la gare pour récupérer nos sacs et prendre un train pour rejoindre Constance. Cependant, toute la journée, un terrible mal de dos m'avait grandement handicapé. Une fois a la gare, les douleurs persistant, nous avons préféré ne pas trop en faire et avons donc décidé de rester en ville. Nous avons pris un taxi pour rejoindre l'hotel ou nous avions réservé pour le lendemain, en espérant qu'ils auraient une chambre des ce soir.

L'hotel était situé dans une rue plutot animée du quartier chinois: la rue ''Jalan Petaling'', qui est réputée pour etre une aire de magasinage sans pareil. En effet, la rue étant fermée le soir, le taxi a du nous déposer un peu plus loin. Nos sacs sur le dos, nous avons pénétré sur ladite rue ou nous avons vite compris l'intéret de l'endroit. Dans une cacophonie assourdissante, des centaines de petits étals proposaient des milliers de contrefaçons (montres, vetements, sacs, lunettes, etc.), faisant de l'endroit un lieu privilégié pour les touristes étrangers friands de tels articles. En ''zigzaguant'' entre les toiles de plastique des étlas et les haut-parleurs qui criaient tous plus fort les uns que les autres, nous avons finalement rejoint notre hotel. Nous avons eu une chambre, en prenant bien soin de demander qu'elle ne donne pas du coté de la rue! Une fois installés, nous avons alors immédiatement appelé Constance pour lui signifier que nous ne viendrions pas ce soir. Par chance, elle venait le lendemain soir en ville. Nous avons alors planifié de manger ensemble.

Apres avoir pris une bonne douche (nous avions passé la derniere nuit dans le bus!), nous sommes ressortis pour manger. Le décor était impressionnant: de tout le voyage, nous avions rarement vu une telle concentration d'étals de contrefaçons, aussi clairement exposées a la vue et au sus des clients mais aussi des autorités. Finalement, nous avons atterri dans un tout petit restaurant de rue tenu par 2 chinois. Une soupe, une assiette de nouilles, du thé, et une formidable gentillesse de leur part ont parfaitement complété notre journée. Il était temps d'aller dormir.

Le lendemain matin, le temps était gris. Apres avoir trainé au lit, nous avons été déjeuner. Mais mon dos demeurrant récalcitrant, j'ai finalement fait mon ''bed-in'' a moi (du nom de l'appel a la paix de John Lennon et Yoko Ono avaient lancé lorsqu'ils avaient passé 7 jours au lit au ''Queen Elizabeth'' de Montréal en 1969). De son bord, Sylvie occupa sa journée en allant visiter des boutiques vendant des articles de confection de bijoux.

Apres une bonne journée de repos, le corps était reposé et les douleurs estompées. Nous avons donc été rejoindre Constance avec qui nous avions rendez-vous pour aller manger. Elle était accompagnée d'amis qui oeuvraient tous dans des ONG. Tous les 7, nous avons donc passé un tres agréable moment autour d'une bonne assiette de nouilles chinoises et d'une biere bien fraiche. Les discussions ont porté autant sur le voyage que sur la vie en Malaisie, nous permettant ainsi d'avoir le point de vue de personnes qui le vivent un peu plus ''de l'intérieur''. Apres avoir avalé un café glacé sur la terrasse d'un ''starbuck'' ou d'énormes rats défilaient tranquillement dans la pénombre, nous nous sommes séparés car il était temps d'aller dormir.

Dimanche matin était notre dernier jour de voyage. A vrai dire, il flottait dans l'air un sentiment inconscient de fin de quelquechose. Le temps était maussade, mais chaud et particulierement lourd. En sortant de notre hotel, nous avons aperçu des cones oranges qui séparaient les voies de circulation, des policiers et plein de coureurs: c'était le marathon de KL! Le bus touristique que nous avions prévu de prendre étant coincé dans les embouteillages, nous avons donc changé nos plans en partant a pied. Par chance, la ville de KL est ''petite''. Il est donc relativement facile de déambuler a pied pour faire le tour de son centre. Le premier arret fut sur ''Merdeka square'', la grande place d'ou partait et arrivait le marathon et ou se trouve le club de cricket de la ville. Puis nous avons longé les grandes arteres ou tout était encore fermé, dimanche matin oblige. Finalement, vers midi, l'activité a commencé a battre son plein. Les rues se sont remplies et les magasins ont ouvert. Nous avons profité de l'air climatisé de ces derniers afin de nous échapper un peu de la chaleur torride qui régnait a l'extérieur. Sur le chemin du retour, nous avons fait un arret a la mosquée ''Masjid Jamek'', la plus ancienne de la ville. Une fois habillés de grandes blouses (Sylvie et moi étant en shorts et en t-shirts), nous avons pu nous promener dans ce lieu tout aussi agréable que paisible. En fin d'apres-midi, nous sommes finalement rentrés vers le quartier chinois. Le soir, nous sommes allés manger dans la rue: porc grillé pour Sylvie, poulet et canard pour moi. Puis, a 21h00, nous avions rendez-vous avec Céline et Maud (les 2 filles rencontrées aux ile Perhentiennes) qui étaient dans le meme hotel que nous et qui partaient elles aussi le lendemain (mais pour l'Indonésie!). Tous les 4, nous sommes donc allés prendre un verre (et meme un peu plus) au ''reggae bar'' tout proche de notre hotel. Assis sur la terrasse en sirotant des bieres, nous avons refait le monde, avec cette fois-ci un semblant de début de constat de ce que nous avions vécu au cours des 10 derniers mois. C'était notre derniere soirée a Kuala Lumpur, notre derniere soirée en Malaisie, notre derniere soirée en Asie... notre derniere soirée de voyage!

Ce lundi matin, le réveil fut un peu étrange en se disant que la date du jour (29 juin) était la meme que celle inscrite sur les billets d'avions qui nous rameneraient au Canada. Mais notre vol ne partant qu'a 23h45, nous avions toute la journée devant nous. Apres avoir déjeuné, nous sommes donc partis prendre le bus touristique a 2 étages qu nous n'avions pas pu prendre la veille a cause du marathon et des embouteillages qu'il occasionnait. A bord, nous nous sommes installés sur la plateforme arriere, a l'air libre, pour mieux apprécier la belle journée tout en profitant du point de vue sur les endroits que nous traversions. Apres avoir vu le cortege du Roi qui arrivait a son palace et etre passés par la gare centrale, nous sommes descendus au parc aux oiseaux. Cet endroit unique est une foret de plus de 3.5 hectares entierement recouverte d'un gigantesque filet. A l'intérieur vivent des milliers d'oiseaux exotiques, tous plus beaux et plus colorés les uns que les autres. Pendant quelques heures, nou avons donc flané dans cet environnement ennivrant ou le sentiment était un peu le meme que nous avions ressenti quelques jours auparavant alors que nous étions entourés de milliers de poissons tropicaux au beau milieu des eaux cristallines des iles Perhentiennes. Les poissons étaient devenus des oiseaux. Les coraux des arbres. En milieu de journée, nous avons assisté a un spectacle mettant en vedette des peroquets qui réalisaient toutes sortes de facéties comme compter, faire du vélo ou bien encore parler. Tout aussi drole qu'impressionnant.

Apres cette expérience formidable, nous avons repris le bus touristique pour compléter la boucle et redescendre dans le quartier chinois. Des orages eclaterent et c'est sous la pluie que nous sommes arrivés a notre hotel. Il y a donc une justice quelque part: partir sous la pluie, c'est toujours un peu moins triste que partir sous un soleil radieux!

Arrivés a l'hotel avec un peu de retard (nous devions quitter la chambre pour 16h00 mais nous y sommes arrivés a 16h15!), nous avons vite pris une douche et fermé nos sacs avant de les descendre a la réception. Nous avons alors été faire quelques achats avant d'aller manger une derniere fois dans l'ambiance bruyante et graisseuse des restaurants de rue. Pour conclure notre voyage, nous avons plongé une derniere fois nos baguettes dans un riz surmonté de porc grillé, de poulet et de canard. 19h00: l'heure du départ venait de sonner!

A suivre...

09-06-24 Kota Bharu


Apres 30 minutes de traversée, nous débarquions a Kuala Besut. Nous nous sommes dirigés vers la station de bus ou nous vons du attendre pres de 2 heures le prochain départ. Le bus pour Kota Bharu arriva enfin mais puisqu'il s'agissait d'un bus local et que nous étions a l'heure de sortie des classes, nous avons eu la chance (!) de faire le ramassage scolaire. Devant chaque école que nous croisions, nous embarquions plusieurs dizaines de jeunes que nous égrennions alors un peu plus loin alors qu'is descendaient les uns apres les autres en avant de leur maison. Le chemin de 45 kilometres qui nous séparait de Kota bharu prit plus d'une heure et demie. Mais nous sommes finalement arrivés, et c'est la une des leçons de notre voyage: plus on s'énerve et plus le temps paraît long. L'essentiel n'est-il pas d'y arriver? Alors on prend son mal en patience et on se laisse porter...

Arrivés a Kota bharu, nous avons débarqué dans une ville sans véritable caractere, avec ses centres d'achat en construction et ses grandes avenues maussades. Place forte des musulmans du nord de la Malaisie, le taux de femmes voilées nous a vite fait ressentir l'importance de la religion dans la région. Mais étonnemment, la cohabitation semble bien se passer avec la partie de la population qui s'habille et se comporte de façon beaucoup plus occidentale, en portant des shorts ou des jupes courtes et en allant au Mc Donalds ou au PFK. Mais pour nous, cette ville n'était qu'une étape sur notre chemin vers Kuala Lumpur. En effet, c'est d'ici que part le train de nuit pou Kuala Lumpur (KL). Hier, en voulant réserver, nous avions appris que le train était complet. Mais Kota bharu étant le centre urbain de la région, nous avions tout de meme décidé de venir jusqu'ici pour trouver un bus qui nous conduirait jusqu'à KL. Apres avoir déposé nos sacs dans une guesthouse et avoir eu la confirmation que les trains étaiet pleins nous sommes allés nous renseigner sur les bus. A notre grande surprise, la majorité des départs de soir (plusieurs dizaines) étaient déjà complets. Nous avons alors réservé 2 places pour le départ de 21h00 le lendemain. Et afin de passer une nuit de voyage a peu pres confortable, nous avons opté pour un véhicule de classe supérieure avec moins de passagers, ce qui donne plus de place a chacun d'entre eux.

Par la suite, nous sommes allés du coté du marché de nuit en espérant y trouver un endroit ou manger. En ce qui concerne le marché de nuit, chaudement recommandé par notre guide de voyage, il était constitué de quelques dizaines d'étals ne vendant rien de bien intéressant pour les touristes que nous sommes. Nous avons finalement abouti dans un restaurant chinois installé dans un garage au rez-dechaussée d'un immeuble décrépi. Alors que Sylvie et moi discutions, la propriétaire (chinoise) revint nous voir accompagnée d'une jeune fille. Il s'agissait de sa fille. Cette derniere avait étudié le français a l'université et la maman était particulierement fiere que sa fille puisse le parler avec des francophones. Il fut fort intéressant de pouvoir échanger ainsi sur quelques sujets divers avec la demoiselle. Puis nous avons traversé a nouveau le pseudo ''super'' marché de nuit pour regagner notre guesthouse.

Jeudi matin, nous avons été passer un peu de temps su Internet (le Mc Donalds offfrait une connexion gratuite!) avant d'aller visiter le marché central de la ville. Cet immense batiment octogonal est constitué de 3 étages, avec les produits frais au rez-de-chaussée, les produits secs au premier étage et les vetements et accessoires au 2e. L'endroit était particulirement intéressant pour faire quelques photos de la vie des vendeurs et des clients qui arpentaient les allées. Apres avoir passé un long moment dans le marché, nous avons été nous promener dans le centre-ville ou se trouvent quelques batiments historiques particulierement bien conservés. Apres avoir mangé du poulet frit (genre PFK) qui semble etre la spécialité de l'endroit, et alors que la chaleur était particulierement accablante, nous avons été nous mettre au frais pour manger une glace avant de regagner notre guesthouse. Nous avons acheté de quoi manger dans le bus et a 20h15, il était déjà temps de partir.

A suivre...

vendredi 3 juillet 2009

09-06-18 Les iles Perhentiennes


Apres 4 heures de route, nous étions arrivés a Jerteh, petit bourgade traversée par la route nationale reliant Kuala Terengganu a Kota Bharu, tout proche de la frontiere thailandaise. Le bus nous a déposés sur le bord de la route avec nos sacs. Apres avoir avalé une assiette de nouilles, nous avons pris un taxi pour rejoindre le village de Kuala Besut d'ou partent les bateaux pour les iles Perhentiennes. Dans le bureau ou nous avons acheté nos billets se trouvait une carte des 2 iles qui s'appellent respectivement ''Pulau Kecil'' (la petite ile) et Pulau Besar'' (la grande ile). Sur Kecil se trouvait une plage portant le nom plutot inspirant de ''Coral Bay''. C'était décidé: c'est la que nous commencerions notre séjour dans les iles! En effet, nous avions environ une semaine a passer dans les parages, et pensions rester 3 jours sur une ile et 4 jours sur l'autre. A 16h00, nous embarquions dans un de ces ''speed boats'' qui assurent la liaison avec les iles. Malgré la bonne distance séparant les iles de la cote, la traversée ne dura que 30 minutes grace a une motorisation plutot ''chevaleresque'' (pas moins de 400 chevaux ''hors-bord''). Mais la mer étant formée et la houle étant peu espacée, ce qui rendit les conditions quant a elles plutot... cavalieres!

Mais apres 25 minutes a sauter dans tous les sens, le bateau longea la cote ouest de l'ile qui était abritée des vents et des courants. La mer s'applatit et l'arrivée sur ''Coral Bay'' fut un spectacle inoubliable: de petits restaurants et guesthouses étaient installés sur une plage de sable blanc. Sur l'eau bleue transparente flottaient quelques bateaux. En arriere, un belle foret verte recouvrait le relief. Les prochains jours s'annonçaient plutot agréables.

Le bateau nous fit descendre sur le quai nouvellement aménagé. Avec nos sacs sur le dos, nous avons rejoint la plage en ne quittant pas du regard cette toile vivante qui s'offrait a nous. Apres avoir pris une chambre a la ''Fatimah guesthouse'', nous nous sommes affalés quelques instants avant d'aller contempler le superbe coucher de soleil qui nous souhaitait la bienvenue. Le soir, un étrange concert attira notre attention: vers 18h30, une pleiade de génératrices se mit en route. En effet, l'électricité n'étant pas disponible sur l'ile, la seule façon de s'en procurer est de la produire. A la tombée de la nuit, chaque établissement démarre donc son groupe électrogene pour éclairer les lieux. C'est alors le temps pour chaque visiteur de brancher ses ''bébelles'' électroniques telles que téléphone, appareil photo, Ipod et autres ordinateurs. Puis nous avons été manger a l'un des restaurants de la plage. Les pieds dans le sable, nous nous sommes régalés de poisson grillé sur le BBQ. Alors que la marée était au plus bas, il était temps d'aller dormir.

Le lendemain matin, nous n'avions pas vraiment le goût de nous énerver... juste de découvrir un peu notre nouvel environnment. Apres avoir déjeuné, nous avons donc pris le petit chemin pédestre qui traverse l'ile de Kecil, croisant quelques varans en cours de route. En effet, cette ile a une longueur d'environ 2 kilometres pour une largeur (en son centre) de pres de 200 metres. L'ensemble de l'ile étant vierge (hormis les plages ou se trouvent quelques installations permanentes) et recouvert d'une épaisse végétation, un seul chemin digne de ce nom traverse d'un rivage a l'autre, de ''Coral Bay'' a ''Long Beach''. Il est tout de meme possible de rejoindre d'autres plages mais il faut alors prendre des chemins moins fréquentés et un peu plus escarpés au travers de la foret. Le moyen le plus efficace pour rejoindre les différentes plages de l'ile demeurre cependant le bateau-taxi,ces petites barques a moteur qui vous amenent ou vous le désirez pour un prix tout a fait raisonnable.

''Long Beach'' est, comme son nom l'indique, une longue plage qui fait face a une mer bleue turquoise. Au bout de la plage se trouve également un quai fraichement construit. En dessous de ce dernier, des centaines de poissons multicolores de toutes sortes. Ils entouraient quelques baigneurs qui s'étaient aventurés par la, ce qui devait leur donner l'impression de se baigner dans un bassin d'un aquarium municipal! Cette plage étant plus fréquentée (et donc moins paisible) que la notre, nous avons retraversé en direction de ''Coral Bay''. Nous y avons passé une journée paisible, faite de repos, de repos et... de repos. En milieu d'apres-midi, alors que la chaleur accablante était quelque peu retombée, nous avons été louer masques, palmes et tubas afin d'aller nous baigner afin de voir si, sur cette ile merveilleuse, ''le ramage se rapporte au plumage''... Au bout de la plage se trouvait une zone délimitée par des bouées et dans laquelle les bateaux (nombreux a effectuer des rotations) ne pouvaient pénétrer, assurant ainsi paix, tranquilité et sécurité aux plongeurs du dimanche que nous sommes. Aussitôt a l'eau, le spectacle fut grandiose. Tout d'abord, l'eau étant a 30 degrés, c'était un peu comme plonger dans son bain (mais sans la mousse!). Une fois la tete en dessous du niveau de l'eau, ce fut le feu d'artifice. Du corail en abondance et des milliers de poissons de toutes sortes (et toutes les couleurs) qui butinaient autour. Des poissons perroquets croquaient bruyamment le corail. Des poissons clowns défendaient ardemment leur anémone. Une raie a points se cachait discretement sous un récif. Un peu plus loin se trouvait un ponton flottant vers lequel nous nous sommes dirigés. La profondeur passa rapidement de 2 metres a 5 metres, les coraux laissant place au sable. Alors que nous nagions, Sylvie me fit de grands signes: une tortue passait en dessous de nous. Ne faisant ni une, ni deux, nous avons pris une grande respiration et sommes allés voir de plus pres. Effectivement, une belle tortue verte passait par la. Elle devait peser environ 40 kilos. Il était surprenant de voir a quel point il était facile de la suivre, alors qu'elle ne semblait pas particulierement dérangée par notre présence. Alors qu'elle volait littérallement sous l'eau, il nous fallut remonter a la surface pour reprendre notre respiration. Quels instants magiques. Nous avons alors réalisé a quel point il etait extraordinaire que 2 jours plus tot, nous observions une de ses congeneres en train de pondre et avions remis a l'eau une portée de bébés tortues. Aujourd'hui, nous nagions avec l'une de ces gracieuses créatures qui acceptait bien généreusement que nous l'accompagnions quelques instants. Wow. Une véritable séquence émotion! Mais ce n'était pas fini. Avec Sylvie, nous sommes revenus nager un peu plus pres de la plage. Tout a coup, alors que nous évoluions dans des fonds d'1m50, un gros poisson a la forme bien identifiable passa en avant de nous: un requin a pointe noire (ou ''reef shark'') d'environ 1m50. Certes, ils sont innofensifs (aussi longtemps qu'ils ne se sentent pas en danger), mais l'impression est tout de meme la. Disons que le film ''les dents de la mer'' n'a rien fait pour donner une image bien positive des requins. Mais la, nous étions sereins et avons observé avec beaucoup d'intéret la façon dont ce prédateur rodait entre les massifs de coraux a la recherche d'éventuelles proies.

Apres autant de sensation et alors que la journé achevait, nous avons regagné notre bungalow pour une bonne douche avant d'aller manger. Pour le lendemain, nous avions prévu de faire une sortie en bateau pour aller plonger autour de l'ile. De la table d'a coté provenanit un accent bien connu: on y parlait français avec l'accent chaleureux du sud-ouest. Nous avons alors abordé les 2 filles en question afin de savoir si elles avaient effectué des sorties, et si oui, avec qui et comment est-ce qu'elles avaient apprécié l'expérience. Elles s'appelaient Maud et Céline, étaient parties pour 18 mois de voyage et étaient depuis plus de 2 semaines sur l'ile. Nous avons alors passé une bonne partie de la soirée a discuter avec elles des Perhetiennes en particuiler et du Monde en général.

Lundi 20, le temps était couvert. Parfait pour passer du temps sur l'ordinateur! Nous avons été déjeuner dans un établissement qui avait une connexion Internet (he oui, c'est maintenant disponible partout, meme au milieu des iles!). J'en ai profité pour mettre quelques photos en ligne. C'était également l'occasion de rédiger quelques posts afin de reprendre le retard accumulé au cours des dernieres semaines... En fin d'apres-midi, je suis retourné plonger le long de la plage afin de profiter une fois de plus de la magie que les lieux avaient a nous offrir. Le soir, nous avons retrouvé Céline et Maud avec qui nous avons partagé notre repas.

Mardi matin, nous allions effectuer notre premiere sortie en bateau. A 10h00, nous embarquions avec 6 autres personnes pour une journée de ''snorkeling''. Le premier arret s'appelait ''shark point''. Plutot rassurant! Finalement, bien que ce soit un endroit propice a l'observation des ''reef sharks'', peu étaient au rendez-vous ce jour la. Certainement a cause de la fréquentation particulierement élevée du site par des centaines de touristes coréens et singapouréens... Mais les fonds étaient superbes, l'eau cristalline et les poissons omniprésents. Apres un 2e spot, nous avons effectué un arret pour nager avec les tortues. Sur les hauts-fonds sablonneux se trouvant entre les 2 iles (Kecil et Besar), le bateau ralentit afin d'apercevoir l'ombre de la carapace d'une tortue qui broute au fond. Aussitôt repérée, le pilote vous fait sauter a l'eau (muni de votre équipement de plongée). C'est ensuite a vous de nager assez rapidement pour voir quelquechose. Si la tortue est sympa, elle va continuer a brouter paisiblement au fond (la zone est en fait un herbier) pendant que vous la regardez et que vous la prenez en photo. Sinon, elle se met a nager et croyez moi, si elle en a assez de voir votre face, ce n'est pas long qu'elle accélere et qu'elle disparaît! Apres avoir longuement nagé avec des tortues, nous avons acosté sur kecil pour aller manger. Puis nous sommes repartis vers un phare planté a quelques centaines de metre du rivage. A son pied se trouve un superbe récif coralien autour duquel gravitent plusieurs milliers de poissons multicolores. Enfin, notre dernier arret eu lieu sur une plage au nom évocateur de ''romantic beach''. Loin de tout, sable fin et blanc, eau transparente a plus de 30 degrés et poissons de partout. Magnifique. Le soir, nous avons retrouvé Céline et Maud pour partager notre repas. Mais épuisés d'avoir autant palmé, nous avons rapidement pris la direction de notre lit.

Mercredi, nous avions prévu de repartir en bateau, mais de sortir (autant que possible) des sentiers battus. Le propriétaire de notre guesthouse nous proposa de nous emmener sur de toutes petites iles inhabitées pas tres loin de la. Céline et Maud se sont jointes a nous. Toute la journée, nous nous sommes donc promenés de plage en ile, d'ile en crique, de crique en plage. Chaque fois, les fonds étaient différents. Tout simplement superbes. Et quasiment personne d'autre que nous. La mer était notre. Assurément un grand moment de ce voyage... Le soir, les cuisses et les avant-bras bien rougis (voire écarlatis!), nous avons mangé un autre succulent BBQ avant d'aller nous crémer puis de nous immobiliser comme nous le pouvions sur notre lit.

Jeudi 23, la journée s'annonçait tranquille. C'était notre derniere journée complete dans les iles (et une des dernieres de notre voyage!). Nous avons donc passé la journée a lire et a écrire. Sylvie ses livres et moi le blog. Le soir, un dernier repas avec Céline et Maud.

Vendredi 24, c'était le départ pour la terre ferme. Puisque seulement 3 bateaux relient quotidiennement ''Coral Bay'' a la cote, nous avions décidé de prendre celui de midi. Ainsi, nous pourrions profiter quelques heures de plus de cet environnement idyllique. En effet, il trottait nécessairement quelque part dans notre tete un petit sentiment de retour, de fin de voyage. Vers 11h30, Céline et Maud sont venues nous dire aurevoir et nous avons rejoint le bout de la jetée. A midi précises, notre pilote abaissait la poignée des gaz et le bateau s'élançait vers Kuala Besuth.

A suivre...